03:05:38 13/11/2019
La nuit tombante laissait entrevoir les premières ombres et les volets se fermaient dans un fracas incessant. Depuis quelques jours elle rôdait. Celle qui instiguait une crainte, assurément disproportionnée au regard de sa liste de méfaits, semblait avoir refait surface lorsque le jour venait à s'effacer.
Sa chevelure d'un rose à en faire pâlir un roux, si cela est possible, ne laissait que peu de place aux doutes. Calyma, celle qui n'avait d'amour que pour elle et ses proies, parcourait les rues de Brakmar ces derniers temps. Elle errait comme sans but, mais son regard sombre n'avait que peu changé. Pourquoi était-elle là? Après qui en avait elle pour réapparaître après tout ce temps? A travers le brouhaha des tavernes, dans cette atmosphère d'urine et de bière, la question se posait sans y trouver de réponse. La seule certitude, le sang allait couler.
Elle n'était pas une foudre de guerre, ni même d'une dextérité hors du commun. Ce n'était qu'une mort de faim parcourant les coins de rue, les petits bosquets, et tout endroit lugubre où elle pouvait agir sauvagement. On la savait très fourbe, et les craintes étaient certaines lorsque les premiers signes de la nuit apparaissaient. Et s'il fallait compter sur la Milice de Brakmar pour la piéger, elle qui s'amusait avec les pires crapules du monde les douzes, alors ce serait vain.
La nuit commençait à prendre ses droits, les lumières laissaient place à une obscurité inquiétante. Les ronflements d'un téméraire, ou autrement insouciant, se faisaient entendre dans le quartier des bouchers, non loin de l'atelier central de Brakmar. Au loin, sa silhouette se dessinait. Toujours aussi fine, on ne pouvait pas percevoir sa chevelure dans l'obscurité. Elle s'avançait, silencieusement. L'ironie du lieu allait bientôt prendre sens.
La lame de sa dague n'avait trouvé aucune résistance.
Dans un silence inébranlable, Brakmar dormait. Mais dans le quartier des bouchers, le sang coulait le long du trottoir. Affalé sur sa fenêtre, il se reposait dorénavant sans un bruit, seul le cliquetis des gouttes s'écoulant de sa gorge jusque dans la rue venait troubler partiellement le calme de la citée.
Dans son sillage, elle laissa un petit mot griffonné sur le volet : "N'éteignez plus la lumière".
[Bon, ayant traîné dernièrement sur dofus et sur mes anciens personnages de Kuri, maintenant Mériana, j'ai croisé des vieux d'la vieille de Saga dans ma liste d'amis. Je suis donc venu vous passer un petit bonjour sur le forum, et oui j'ai réussi à retrouver le mot de passe que j'avais mis à l'époque ! Bien entendu, un petit bonjour ne pouvait se passer d'un bon bain de sang !]
Sa chevelure d'un rose à en faire pâlir un roux, si cela est possible, ne laissait que peu de place aux doutes. Calyma, celle qui n'avait d'amour que pour elle et ses proies, parcourait les rues de Brakmar ces derniers temps. Elle errait comme sans but, mais son regard sombre n'avait que peu changé. Pourquoi était-elle là? Après qui en avait elle pour réapparaître après tout ce temps? A travers le brouhaha des tavernes, dans cette atmosphère d'urine et de bière, la question se posait sans y trouver de réponse. La seule certitude, le sang allait couler.
Elle n'était pas une foudre de guerre, ni même d'une dextérité hors du commun. Ce n'était qu'une mort de faim parcourant les coins de rue, les petits bosquets, et tout endroit lugubre où elle pouvait agir sauvagement. On la savait très fourbe, et les craintes étaient certaines lorsque les premiers signes de la nuit apparaissaient. Et s'il fallait compter sur la Milice de Brakmar pour la piéger, elle qui s'amusait avec les pires crapules du monde les douzes, alors ce serait vain.
La nuit commençait à prendre ses droits, les lumières laissaient place à une obscurité inquiétante. Les ronflements d'un téméraire, ou autrement insouciant, se faisaient entendre dans le quartier des bouchers, non loin de l'atelier central de Brakmar. Au loin, sa silhouette se dessinait. Toujours aussi fine, on ne pouvait pas percevoir sa chevelure dans l'obscurité. Elle s'avançait, silencieusement. L'ironie du lieu allait bientôt prendre sens.
La lame de sa dague n'avait trouvé aucune résistance.
Dans un silence inébranlable, Brakmar dormait. Mais dans le quartier des bouchers, le sang coulait le long du trottoir. Affalé sur sa fenêtre, il se reposait dorénavant sans un bruit, seul le cliquetis des gouttes s'écoulant de sa gorge jusque dans la rue venait troubler partiellement le calme de la citée.
Dans son sillage, elle laissa un petit mot griffonné sur le volet : "N'éteignez plus la lumière".
[Bon, ayant traîné dernièrement sur dofus et sur mes anciens personnages de Kuri, maintenant Mériana, j'ai croisé des vieux d'la vieille de Saga dans ma liste d'amis. Je suis donc venu vous passer un petit bonjour sur le forum, et oui j'ai réussi à retrouver le mot de passe que j'avais mis à l'époque ! Bien entendu, un petit bonjour ne pouvait se passer d'un bon bain de sang !]
"Stafila : Ben tu vois pour te remercier j'ai sorti le cuir". 28/10/2013
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