Journal d'un Dofusien
Vous n'avez pas le droit de répondre
08:31:03 23/08/2021
Une entrée fracassante ou comment le hasard fit biengue (bien) les choses.


Salut les aminches ! vous avez reconnu mon agccengue ? C’est moi Senten, le Sudiste ! Non madame je ne suis pas un Suderon et je vous prie de lâcher ce symbole, ce n’est pas un symbole religieux, je vous assure.
Bon j’avais envie d’écrire et même de vous écrire puisqu’on est copaingues maintenant.
Alors voilà, cet après-midi, j’ai causé avec Mamy-Solo, pour lui raconter mon léger mais néanmoins réel désarroi. J’avais en effet posé ma candidature depuis un temps qui me semblait long et je ne voyais pas de bout à ce petit tunnel. Mais peu importe, comme je lui ai dit, il n’y a pas mort d’homme, et il est parfois bon de savoir faire preuve de patience.

Après avoir embêtée Mamy avec mes petits tracas, je me reconnectais dans la soirée et après avoir lu la réponse en ma faveur sur le forum je me préparais au départ. Je mettais ainsi mon Enutrof au rang de meneur et je quittais ma guilde sans autre forme de procès. Ni aurevoir, ni merde, rien ! lol ! Mais j’ai mes raisons et je vous en parlerai une autre fois.
Donc après que Krozia m’ait invité on était quelques co, on se dis bonjour, puis j’avoue qu’à ce moment j’étais un peu embêté, je n’avais rien décidé pour mes autres personnages, les 200, les « distance » les « BL » qui sont tout de même 190+ maintenant etc…
Mais trêve de détails, on part finalement avec Mamy qui s’est gentiment proposé pour m’accompagner en Fraktale que je devais faire pour une quête, et Rey se joint à nous à la dernière minute.
Je vous ai tenu en haleine trop longtemps je sais ! Mais j’ai bel et bien réussi à foirer le chall !
Croyez-moi ce n’était pas volontaire, au début, première tenta, je me dis, c’est un Fraktale, si on le tombe pas en un tour, on est des manches. T1 on tape, je vois petit à petit que ça ne passera pas du tout je me dis, merde, bon tant pis on continue sans blitz. Saisissant l’occasion de la mort par strangulation de Rey, après une prise de catch d’un Gromorso facétieux, je dis hola recommençons depuis le début, cela ne serait point « fun » pour Rey, de nous « spectate » de la sorte.
Mytho 1-0 Vraie Raison
Après quoi donc on réessaie, et on échoue de nouveau à faire « blitz » crying c’est pourtant l’un de mes chall préférés crying
Je vous crois que vous avez « already » déteint « on » « me » ! "Choquing"! J’étais fier crying *
Donc pour en revenir au titre : je me suis dis, ben ouais, c’est le signe que tu as ta place ici. Les dieux ont veillé à ce que tu puisses rater le challenge d’entrée. Ah merci mes dieux ! Puis-je en rater bien d’autres !
• cette tendance désagréable à mettre de l’anglais là où ce n’est pas nécessaire est celle de Tadashi Sakurada, c’est donc lui que vous devez remercier sunglasses

Ainsi se déroula ma première soirée au sein de la guilde, espérons qu'il y en ait bien d'autres !
L'amour est comme un Ouragan
Meneur
Selkis
12:58:16 23/08/2021
Ayant rejoint votre combat en spectateur avant de filer au dodo, il me semble important de préciser que vous avez foiré Mystique aussi.
Élu
Mamy-Solo
13:13:56 23/08/2021
On a réussi Anachorètruc quand même... un peu déçu.



09:41:29 24/08/2021
Ce que j’aime avec les histoires, c’est qu’il y’a autant de façon de raconter, que de personnes qui aiment raconter. Quand on lit Aitvaras on voit clairement un Osamodas et son fouet, et l’accent est mis sur ses rencontres et c’est émouvant. Ça me rappelle l’histoire du pq. Mouii, je la raconterai une autre fois je crois.
Mais tiens qu’est-ce qui fait une bonne histoire et de qui je me suis donc senti proche de par la façon d’écrire ? C’est drôle je n’y ai jamais réfléchi jusqu’à ce jour. Ou plutôt jusqu’à l’autre jour. Je pensais à mon passé, et je me revoyais lycéen et lisant Candide.
Ah Voltaire… voilà qui fut bel et bien mon premier maître. Je l’adorais. En tant qu’Homme, pour faire court, et pour ses idées libérales (libéral avait alors un tout autre sens) bien sûr et je me reconnaissais aussi dans son désir d’être reconnu par tous…
J’ai presque honte de le confesser, même si je trouve ça assez beau et émouvant, quelque part, mais il m’est souvent arrivé de pleurer en lisant… Naruto. Et ouais, ce mioche qui fait plein de conneries pour attirer l’attention, celui dont Iruka dit, « qu’il a déjà pleuré toutes les larmes de son corps » ben moi ça me faisait vraiment chialer, ha ! Pauvre de moi !
En fait ce qui fait une bonne histoire c’est d’avoir envie de la raconter, une telle envie que tout le reste devient secondaire. On peut alors parler d’un sujet qui n’a rien d’exceptionnel en soi, qui a été traité de nombreuses autres fois, mais pour autant, ce que untel ou untel cherche à dire, ou à exprimer plutôt, souvent sans trop le savoir précisément, ça va donner une couleur à cette œuvre, que les gens reconnaîtront sans même mettre de nom dessus.
Au final dans Naruto, manga populaire pendant l’adolescence et qui fut ensuite vivement critiqué en France pour différentes raisons dont la plupart me sont inconnues, il y avait quelque chose de très sentimental. C’était une histoire d’amour qui échouait sans cesse. Regardez tous les personnage principaux : Sakura, Naruto, Sasuke, leurs familles, enfin tout les autres aussi personnages ou presque : ce sont des personnes qui ont échoué sentimentalement ou famillialement. Effectivement les gens se sont lassés mais c’est normal, le prétexte des ninjas était vraiment épuisé depuis longtemps. Mais je garde en tête que son auteur, Kishimoto a été un vraie phare dans la nuit pour Oda. Et cela me fait plaisir.
Pour en revenir à moi, j’ai donc commencé à aimer l’écriture en lisant Voltaire. J’aimais sa façon incisive et j’aime toujours cette façon directe et pinçante d’exprimer quelque chose.
Beaucoup plus jeune je me souviens aussi qu’une chose a eu de l’influence sur moi, je m’en souvient à l’instant et je la glisse ici, simple partage, je devais être en primaire, et on apprenait à écrire il me semble, et mon professeur me dit (ou peut-être un autre adulte) que je dois d’abord apprendre à suffisamment bien écrire les lettres, avant de me lancer dans la suite ! Ah fougue de la jeunesse quand tu nous tient ! Et quel souvenir messieurs dames, à 6 ou 7 ans, je voulais déjà me la péter en faisant de l’écriture cursive !
Retour à cette époque bénie que fut ma scolarité, je crois que si Peter Pan était apparu et m’avait dit : viens on va dans un endroit où le temps s’arrête. On ne grandis jamais. Et tout reste tel qu’il est. Je crois que j’aurais pu signer. Surtout si j’avais su qu’être adulte ça veut dire côtoyer contre son plein gré tous ces cons là dehors ! Et en même temps, monter une garde vigilante, à la lisière de ma propre connerie !
À cette époque, j’étais déjà un véritable gamer, tous les jeux formidables de cette époque, dont certains sont encore sur le bureau de mon i10, je les ai connus… liste non exhaustive mais, je n’avais pas l’âge ou le « chom-age » pour les Mmo, mais ils étaient en réalité peu nombreux et internet n’était pas à ce point répandu…
En tout cas les Diablo, Pharaon, Commandos, Worms, Half-Life, Baldur’s Gate, Warcraft, Age of Empires, et tant d’autres bien sûr.
À cette époque je comptais parfois les heures qui me séparaient de ma prochaine autorisation à jouer à l’ordinateur, et je m’y préparais intensément : je lisais Joystick, le plus grand magazine jeux-vidéo PC de tous les temps. Les consoles c’était un monde qui ne m’attirait pas du tout, et je n’avais que du mépris idéologique pour ces gens là ! Haha, excusez-moi, je suis toujours un peu comme ça d’ailleurs haha !
Je ne me souviens pas de tous les noms des journalistes qui bossaient là bas. Mais pour moi ils faisaient le plus beau métier du monde : testeur de jeux-vidéos…. J’en rêvais, entre leurs machines de compétition, le fait d’être payé pour jouer… un rêve de gosse, et même, un rêve tout habillé ! Comme on disait alors.
Mais vous savez ces gens étaient si profondément drôles, un peu comme dans Saga, en se cassant du sucre sur le dos les uns des autres pour nous amuser. Et s'ils étaient impartiaux, ils avaient une vraie plume. J’avais trouvé mon eldorado, et je voulais plus tard devenir journaliste de jeux vidéos bien sur, quelle question…
Je me rends compte que cet esprit, et cet humour que j’insère parfois dans mes écrits, au départ c’est dans Joystick que je l’ai aperçu, adopté et continué.
Je ne vous dis pas ma tête quand mon père m’annonce qu’au cours d’un déménagement il a « viré » toute ma collection accumulée au cours des ans. Je crois que l’outrage est au delà des mots.
Et voilà mon histoire, s’arrête ici pour ce soir, mais j’aurai plaisir à la continuer demain. Salunche les aminches

L'amour est comme un Ouragan