15:46:52 30/10/2012
[Si le RP vous saoule, on se retrouve au premier screen, plus bas :D]
[Après avoir quitté la page en ayant ma candidature prête et après l'avoir refait, je me présente -encore- à vous... ]
L'histoire du monde.
24 Jouillier de l’an 103.
C’est en ce jour que le destin de l’horloge conservatrice du monde des douze fut renversée par une onde de rage, violé, le lieu sacré veilleur de la tranquillité absolue sera.
En cette année jusqu’alors paisible, similaire aux autres, grandit, d’une force exponentielle, poussé par la haine, l’homme qui fera sombrer dans le chaos le monde : Maleficent.
Maleficent était issu d’une famille noble, descendant de la lignée noire, servante et adoratrice de Brumaire. Fils direct, héritier du privilège, destiné à devenir dirigeant des nobles obscures, sous le commandement de Brumaire l’invisible.
Ce jour là, les forces Bontariennes déjà dominantes en maître, décidèrent d’en finir avec le Mal et lancèrent l’ultime assaut contre la cité sombre.
Familles, enfants, serviteurs et esclaves furent réduit à l’état de cendre, tous brûlés vifs par les mêmes flammes destructrices et corrompus qu’ils vénéraient. Certains racontent que leurs cris fissurèrent les sols et les murs de la cité noire, jusqu’à la faire sombrer dans le chaos, détruite elle-même par les cris de douleur atroces d’enfants transpercés par la lance de l'horreur, laissant le corps entre la vie et la mort au dessus du sol, maintenu et inerte, le long de cette lance, le sang coulant jusqu’à la pointe.
Répulsion aveuglante, menée par répugnance, nous poussant à être la mort en personne.
Ce jour-là, un petit garçon encore innocent, âgé d’à peine 9 ans revint de la cueillette au blé portant sur le dos un sac lourd et pesant, faisant tomber de son front, les plus grosses gouttes de sueur révélatrices d’efforts. On le nommé encore le Gagne’d’pain sûrement dû qu’il était déjà à son âge le plus talentueux boulanger du coin.
Encore sur la route rocailleuse et sèche des Landes de Sidimote, repoussant avec amusement un ou deux Ouginaks assoiffés de sang, rongés par la faim, il faut dire que repousser ses monstres lents étaient souvent matière de jeu pour les Brâkmariens. Il vit au loin des flammes, des explosions, des tours tomber, son village s’écrouler. Brâkmar était morte. Alors anéanti par l’incompréhension et l’abomination, il aperçut au loin des troupes vêtues de blanc et bleu se retirer, criant à la victoire, chantant leurs exploits. Essayant de comprendre, le jeune homme courut vers eux, encore naïf, aveuglé par la tristesse et le sentiment de solitude. Et le stoppa devant le soldat qui ouvrait la marche en étendant ses bras et dis, la voix tremblante et fragile :
« Que c’est-il passé ? Où sont mes parents, mes amis ? Qu’avez-vous fait ? »
Les genoux qui fléchissent, le regards vers le sol, les yeux noir de tristesse, plongés dans les larmes de l’amertume. Il tomba au sol, laissant autour de lui s’échapper un nuage de poussière.
Le soldat, se ventant d’avoir trouver le dernier Brâkmarien a exterminer se mit à hurler :
« Regardez-moi ça les gars ! »
Et d’une rage dévastatrice mit un coup de bottine dans le ventre du jeune garçon déjà faible, le faisant rouler sur cailloux et rochers un peu plus imposants. Il s’abaissa alors en murmurant tout bas à l’oreille du jeune boulanger :
« Ceux de ton espèce, les malins, sont sûrement encore en train de se décomposer sous les flammes, crier ou chercher une issue qui ne soient pas bloqué par nos soins. Tu devrais peut-être allé voir, on ne sait jamais. »
Empoignant de la poussière qui s’échappa à travers ses doigts, il les regarda partir, soldat après soldat, les dévisageant tous d’une rage rare. Une fois hors de sa portée de vue, il se releva, sentant en lui se propager la fureur profonde et violente, tel un venin circulant en lui, donnant la force, du bout des doigts jusqu’au cheveux, une larme de sang coulant sur sa joue épousant la forme de son visage, comme réuni, Mal et Mal-Être.
Dans une brume pourpre aveuglante laissant le paysage encore plus ténébreux qu’à l’habitude, celui que l’on appelé Gagne’d’pain vit devant lui, comme le dessin d’un nuage prêt à lâcher son orage, Brumaire. Il ne savait pas si c’était vrai, ou faux, il regardait, tentant d’effacer sa larme de sa joue, ne faisant qu’étaler le sang sur son visage, laissant transpirer et apparaître sa profonde et réelle tristesse.
Alors qu’il ne pouvait plus bouger un membre, comme maintenu par une force invisible, les bras le long de son corps, il entendit :
« Je peux ressentir ta douleur, finalement, toute forme de mal n’est pas morte. Il reste quelque chose à exploiter. »
Sans comprendre totalement ce qu’il se passait, il sentit quelque chose d’inconnu traverser sa poitrine et rester en lui comme pour en ressortir son cœur. Le souffrance était atroce comme celle de liane fouetteuse laissant des marques de sang, de brûlures, sur le corps revêtant l’image du Mal, torturant pour le plaisir des yeux et de la haine.
« Laisse la sortir, Laisse la sortir, TA HAINE ! »
Et tout s’arrêta.
Les yeux de celui qui devint dès à présent Maleficent se révulsèrent et tomba telle une corps vide de vie sur le sol. Son apparence avait changé, il semblait plus comme un monstre que comme un homme. Ses ongles étaient plus long, d’une perversité inquiétante. Ses oreilles plus pointues. Ses cheveux d’un noir intense, laissant apparaître la noirceur de son âme. Il était plus grand, loin de là l’image du garçon de 9 ans, vêtu d’une cape rouge, comme tâchée par le sang, d’un col pointu montant jusqu’à mi-visage.
Réveillé, il se scruta du regard dans un miroir posé au milieux de nul part, comme là pour lui. Ses cheveux se jetant jusqu’à son bassin. Ses mains chaudes, presque incandescentes, comme usées par l’âge mais fortes à la fois, grisâtres.
Intérieurement, il n’était plus inquiet, il se sentait puissant, détenteur du pouvoir, comme celui qui pouvait avoir de grands desseins. Il dit un pas et s’aperçut véritablement que son corps avait changé et se sentait invulnérable, par la temps, par la vieillesse, sa voix était devenu grave laissant pour morte celle fluette de l’enfant. Un Ouginak vint à lui sans doute pour manger, qu’il repoussa d’une violence écrasant sa main sur son visage sur le sol, étouffant les cris de l’Ouginak tel un chien tué sauvagement. De là, il regarda sa main, emprunte de son meurtre et lécha le sang, désormais, son sang.
Comme s’il avait le savoir, comme si c’était ce qu’il devait faire, il se dirigea vers le cimetière d’Amakna, là où tout commence, et se termine. D’une main robuste il la planta dans le sol, faisant les contours de celle-ci, prononça quelques mots incompréhensibles quand le sol et les tombes se mirent à trembler, s’ouvrit une salle obscure montée d’un escalier orné de toiles d’araknes et poussiéreux. Il descendit, planta le Feca qui était là, sans doute gardien de ces lieux, rangea sa lame laissant s’écrouler le Feca, le regard vide, comme tuer sans comprendre comment un être peu rassembler tant de haine à lui seul.
Au bout de ces ombres, illuminait une urne, qui regorgeait d'une lumière étincelante. Maléficent avançait doucement, le souffle fébrile traduisant la souffrance qui remontait en lui, le regard fixe posé sur cette lumière. C’était comme dans un tableau, comme une antithèse, lumière opposée au plus sombre des êtres.
L’horloge d’Amakna fut brisée. Tout les êtres, animaux, du simple piou au plus féroces des Chênes Mou se retournèrent contre les habitants des environs. Tous furent dans l’obligation de les dominer, de se battre. Le temps de la paix était révolu. Le Mal avait trouvé son nouveau Roi, Maleficent. Brâkmar reviendrai…
Le temps allait couler, défiler, comme une rivière interminable qui tomberait en chute de sang pour l’humanité naïve, Brâkmar reprendrait ses droits, la guerre de plus belle, dévastatrice. Le monde des douze voyait une nouvelle page se tourner.
C'est ainsi que naquit le Mal absolue, souverain de Brâkmar, de part l'innocence d'un enfant, et la cruauté du bien. Poussé par les pensée de Brumaire, il règnera.
30 Octillard 641.
Dame Neslait.
Perdue dans un monde qui n’était pas le sien, elle laissa derrière elle un parchemin arraché…
« Pourquoi moi ? Sur le sol, mes pieds ne lâcheront pas maintenant, ils continueront à me porter aussi loin que ma volonté le voudra, et même si nous sommes nés pour mourir, même si l’amour ne suffit pas sur cette route, j’avancerai. »
Au dos, inscrit dans une écriture légère et maîtrisée…
« Ne fais plus de mal, ne fais plus pleurer, je ne suis plus là pour ça. Je le sais, que mon destin n’est pas ici. Même si le bien et le mal n’ont plus de sens dans ce monde, l’âme, peut encore en avoir un.» Signé, Neslait.
Désormais partie pour ne jamais revenir, Neslait, aventurière, porta son regard devant et, pour une première fois, eu la capacité d’apprécier chacun des raillons traversant sa peau, le bruit d’un ruissellement. Seulement, la vie était pour elle différente. L’amour, le rire, le soleil n’étaient plus ce qu’ils représentaient, non plus symbole de satisfaction mais de vanités, présents seulement pour une simple distraction aussi veine qu’illusions.
Une répulsion, revoir ce que nous sommes pour incarner une face cachée enfouie en nous révélée par une secousse. Son âme avait été violée par une onde de rage, ravagé le lieu sacré de son âme pour laisser naître une noirceur acceptant la fatalité de la vie, la mort, et qu’en l’attendant, elle était Neslait.
Enfermée, exploitée, Neslait était dite fille d’un chasseur réputé de Brakmâr.
Ce dernier se nommait Saketsu et était un disciple sacrieur né dans le sang. Il était connu pour ses antécédents en tant qu’assassin, prisonnier des prisons de Bonta, voleur et d’une atrocité sans mesure autre que l’infini. Ses crimes sans grâce visaient principalement les disciples eniripsa ; dans un élan de rage et brisant toute la magie de ces êtres pures ils avaient pour habitude de les attacher pour délicatement et lentement arracher leurs ailes et entendre leurs cris de douleur se propager en échos dans la grande salle qu’il tenait au secret, plaçant, en guise d'ultime châtiment, une couronne d’épine de roses démoniaques sur leurs corps tordu de souffrances, encore maintenus à une grille barbelée.
Disparu depuis des années et recherché par les Roublards les plus qualifiés de Bonta, il s’était réfugié là où ses crimes étaient divinités et où les habitants le verraient comme un artiste à la muse inspirée plutôt qu’un monstre. Ses techniques d’abatages de chasseur étaient de nature à tuer les bouftous dans une atrocité non comparable ;
gisant encore dans leur sang, une plaie sur l’abdomen, le regard perdu dans le néant de la mort, les bouftous agonisaient sur le sol rougis par l’expérience du massacre.
Neslait, avec un prénom aux consonances si rondes et pleines, était la fille de la reine Damaya, autrefois impératrice du château d’Allister. Une nuit, alors que les rues de la cité du château étaient vides, sombres et sans un bruit, le cri d’une très jeune fille se fit entendre et se rependit sur les murs de chaque paroi de la cité, faisant naître dans le cœur des habitants dépourvus et pris d’une compassion, un chagrin.
Damaya était morte d’une dague assez grande pour traverser sa poitrine et maintenir son corps encore fébrile contre le mur. Allister, entrant dans la pièce au meurtre, se mis à son tour à hurler de douleur, son cœur, brisé par la vision de sa femme assassinée avec une barbarie incompréhensible.
Dans un coin de la pièce, dans l’ombre, Saketsu laissa s’échapper un ricanement de satisfaction, comme pour exprimer son plaisir à son paroxysme.
Brusquement, des filaments s’effilèrent de ses mains attirant l’enfant impuissante et d’un éclair, ils disparurent.
Les recherches ordonnées du Roi Allister commencèrent à la seconde où il vit sa fille disparaître dans une coopération à longue distance, laissant devant lui, un Abraknyde… En vain.
Neslait, encore trop jeune pour comprendre fut enlevée et arrachée à sa cité originelle et dont elle était l’héritière.
Dans la cité sombre, elle fut jugée souveraine du mal et de la torture, descendante sur terre de Rushu, présentée comme la fille du plus grand assassin que le monde ait connu, sa chevelure à une couleur unique était vue comme signe de sa suprématie.
Parfaite dans le rôle, avant d’écrire cette lettre, elle assura ses arrières. La veille, devant assurer un discours à l’assemblée de Brakmâr, elle prit un tofu, dans lequel elle enfonçant la dague de Saketsu, la même avec laquelle sa mère fut assassinée et le jeta dans la foule. Ce n’est pas sans un pincement au cœur, qu’elle serra fort le pendentif autour de son cou recouvert de sang pour le camoufler comme relique de l’idolâtre Rushu renfermant en réalité le portrait de Damaya, et gravé au dos « Neslait la brave. » pour elle, comme plus qu’un souvenir, l’âme de ce qu’elle est réellement. Elle l’avait trouvé dans un des coffre de Saketsu durant son absence et comprit alors, que sa destinée n’était pas celle-ci et confirma son ressenti intérieur qui la guidait vers un autre lieu.
Alors, dans une brume pourpre elle laissant la foule en délire scander son nom « Lisia » que lui avait assigné Saketsu. Elle eut une pensée pour tous ces imbéciles pensant qu’elle était des leurs, une pensée pour Rushu et Brumaire qu’elle jugé petit face à son cœur étant comme un orage ravageur voulant éclater, une pensée pour la haine qu’elle portait en elle.
Elle posa donc cette lettre et parti, se retrouvant devant ce coucher de soleil, fermant les yeux, laissant pour la première fois, illuminer en elle cette lueur d’espoir et de vie emprunte de meurtres et de désillusions. Le souffle fébrile traduisant la souffrance qui remontait en elle, le regard fixe posé sur cette lumière. C’était comme dans un tableau où la rage et la plus douce des lumières se rencontraient et doucement, coula une larme le long de sa joue, épousant son destin.
Le temps allait couler, défiler, comme une rivière interminable qui tomberait en chute de sang pour l’humanité naïve.
On peut aujourd’hui se rendre dans le majestueux château d’Allister, rempli de servants, de grandes pièces illuminées. Allister, lui, était parti à la recherche de sa fille durant toutes ces années. La salle du trône restait vide, comme pour laisser transparaître l'absence d'une pièce au château, l'absence d'une vie, laissant le royaume en suspend, depuis des années. Neslait revenait.
[…]
Mais moi, c'est Neslait.
Ig, je suis une fecatte de galon 199, mais avant ça, j'étais un xelor de galon 200 et un sadida qui remonte à tellement loin que je ne vois même pas l'utilité de vous le citer.
Je viens de Ménalt, un vieux serveur, qui date de 2002 je crois. J'y joue depuis sa création, en partie avec Kagumi que je connais depuis mes 11 ans. Aujourd'hui, je construit une team avec les trois loustiques du dessus. Nous avons chacun nos comptes et c'est les yeux fermés que je leur fait confiance. Je les connais tous depuis assez longtemps pour dire qu'ils ont un bon fond et qu'ils sont dignes de ma confiance. Pour ce qui est de Ménalt, il se fait un peu vieux, on a fait le tour, un besoin de renouveau et de changer d'air, une nouvelle aventure! :)
Sinon, on Kolizéum, on pète des gueules. Personnellement j'aime bien jouer avec de nouvelles têtes et faire de nouvelles rencontres, on est sur un MMORPG après tout. J'aime bien rencontrer de nouvelle personnalités, de nouveaux joueurs, je privilégie la personne derrière l'cran plutôt qu'un stuff over buzé Kikoololkévin.
Pourquoi Kuri? Après avoir fait des recherches, Kuri avait après tout pas de si mauvais avis, alors pourquoi pas? Et puis, Erza a dit que c'était un nom de bouffe.
Pourquoi vous? Eh bien nous avons épluché les présentations de guildes faîtes sur le forum officiel de Kuri et la votre nous a plu, enfin, surtout la blague "Nous recrutons niveau 1, nous serons intransigeants, nous n'accepterons aucun niveau 0". Enfin... Après recherches plus appronfondies nous sommes en accords avec votre idéologie de guilde...
IRL, je m'appele Raphaël, j'ai 19 ans, je vis dans le Nord, j'ai arrêté mes études après le BAC, je suis un adpete de la philosophie de vie: Faire ce qu'il me plaît, agir selon ses envies, je n'aime pas rentrer dans le moule. Bref, je travaille, usine, vente... Je vais là où le vent me mène, et il faut bien faire un peu d'argent. Et après tout, on ne sait pas ce que la vie nous réserve; de toute façon, même si je n'étais pas du tout mauvais en cours, je ne voulais pas continuer... Enfin, toute une histoire.
Sinon, je suis en couple depuis plus de 2 ans, j'aime le cinéma, Dofus, sortir en général et... A peu près tout ce qu'une personne "normale" peut faire.
En espérant que cela vous aura plus... Merci de m'avoir lu! :)
...Après s'être attelé à la candidature, Neslait alla se poser à Maderstam, lire un livre...
http://img854.imageshack.us/img854/2958/neslaitscreen.png
[Après avoir quitté la page en ayant ma candidature prête et après l'avoir refait, je me présente -encore- à vous... ]
L'histoire du monde.
24 Jouillier de l’an 103.
C’est en ce jour que le destin de l’horloge conservatrice du monde des douze fut renversée par une onde de rage, violé, le lieu sacré veilleur de la tranquillité absolue sera.
En cette année jusqu’alors paisible, similaire aux autres, grandit, d’une force exponentielle, poussé par la haine, l’homme qui fera sombrer dans le chaos le monde : Maleficent.
Maleficent était issu d’une famille noble, descendant de la lignée noire, servante et adoratrice de Brumaire. Fils direct, héritier du privilège, destiné à devenir dirigeant des nobles obscures, sous le commandement de Brumaire l’invisible.
Ce jour là, les forces Bontariennes déjà dominantes en maître, décidèrent d’en finir avec le Mal et lancèrent l’ultime assaut contre la cité sombre.
Familles, enfants, serviteurs et esclaves furent réduit à l’état de cendre, tous brûlés vifs par les mêmes flammes destructrices et corrompus qu’ils vénéraient. Certains racontent que leurs cris fissurèrent les sols et les murs de la cité noire, jusqu’à la faire sombrer dans le chaos, détruite elle-même par les cris de douleur atroces d’enfants transpercés par la lance de l'horreur, laissant le corps entre la vie et la mort au dessus du sol, maintenu et inerte, le long de cette lance, le sang coulant jusqu’à la pointe.
Répulsion aveuglante, menée par répugnance, nous poussant à être la mort en personne.
Ce jour-là, un petit garçon encore innocent, âgé d’à peine 9 ans revint de la cueillette au blé portant sur le dos un sac lourd et pesant, faisant tomber de son front, les plus grosses gouttes de sueur révélatrices d’efforts. On le nommé encore le Gagne’d’pain sûrement dû qu’il était déjà à son âge le plus talentueux boulanger du coin.
Encore sur la route rocailleuse et sèche des Landes de Sidimote, repoussant avec amusement un ou deux Ouginaks assoiffés de sang, rongés par la faim, il faut dire que repousser ses monstres lents étaient souvent matière de jeu pour les Brâkmariens. Il vit au loin des flammes, des explosions, des tours tomber, son village s’écrouler. Brâkmar était morte. Alors anéanti par l’incompréhension et l’abomination, il aperçut au loin des troupes vêtues de blanc et bleu se retirer, criant à la victoire, chantant leurs exploits. Essayant de comprendre, le jeune homme courut vers eux, encore naïf, aveuglé par la tristesse et le sentiment de solitude. Et le stoppa devant le soldat qui ouvrait la marche en étendant ses bras et dis, la voix tremblante et fragile :
« Que c’est-il passé ? Où sont mes parents, mes amis ? Qu’avez-vous fait ? »
Les genoux qui fléchissent, le regards vers le sol, les yeux noir de tristesse, plongés dans les larmes de l’amertume. Il tomba au sol, laissant autour de lui s’échapper un nuage de poussière.
Le soldat, se ventant d’avoir trouver le dernier Brâkmarien a exterminer se mit à hurler :
« Regardez-moi ça les gars ! »
Et d’une rage dévastatrice mit un coup de bottine dans le ventre du jeune garçon déjà faible, le faisant rouler sur cailloux et rochers un peu plus imposants. Il s’abaissa alors en murmurant tout bas à l’oreille du jeune boulanger :
« Ceux de ton espèce, les malins, sont sûrement encore en train de se décomposer sous les flammes, crier ou chercher une issue qui ne soient pas bloqué par nos soins. Tu devrais peut-être allé voir, on ne sait jamais. »
Empoignant de la poussière qui s’échappa à travers ses doigts, il les regarda partir, soldat après soldat, les dévisageant tous d’une rage rare. Une fois hors de sa portée de vue, il se releva, sentant en lui se propager la fureur profonde et violente, tel un venin circulant en lui, donnant la force, du bout des doigts jusqu’au cheveux, une larme de sang coulant sur sa joue épousant la forme de son visage, comme réuni, Mal et Mal-Être.
Dans une brume pourpre aveuglante laissant le paysage encore plus ténébreux qu’à l’habitude, celui que l’on appelé Gagne’d’pain vit devant lui, comme le dessin d’un nuage prêt à lâcher son orage, Brumaire. Il ne savait pas si c’était vrai, ou faux, il regardait, tentant d’effacer sa larme de sa joue, ne faisant qu’étaler le sang sur son visage, laissant transpirer et apparaître sa profonde et réelle tristesse.
Alors qu’il ne pouvait plus bouger un membre, comme maintenu par une force invisible, les bras le long de son corps, il entendit :
« Je peux ressentir ta douleur, finalement, toute forme de mal n’est pas morte. Il reste quelque chose à exploiter. »
Sans comprendre totalement ce qu’il se passait, il sentit quelque chose d’inconnu traverser sa poitrine et rester en lui comme pour en ressortir son cœur. Le souffrance était atroce comme celle de liane fouetteuse laissant des marques de sang, de brûlures, sur le corps revêtant l’image du Mal, torturant pour le plaisir des yeux et de la haine.
« Laisse la sortir, Laisse la sortir, TA HAINE ! »
Et tout s’arrêta.
Les yeux de celui qui devint dès à présent Maleficent se révulsèrent et tomba telle une corps vide de vie sur le sol. Son apparence avait changé, il semblait plus comme un monstre que comme un homme. Ses ongles étaient plus long, d’une perversité inquiétante. Ses oreilles plus pointues. Ses cheveux d’un noir intense, laissant apparaître la noirceur de son âme. Il était plus grand, loin de là l’image du garçon de 9 ans, vêtu d’une cape rouge, comme tâchée par le sang, d’un col pointu montant jusqu’à mi-visage.
Réveillé, il se scruta du regard dans un miroir posé au milieux de nul part, comme là pour lui. Ses cheveux se jetant jusqu’à son bassin. Ses mains chaudes, presque incandescentes, comme usées par l’âge mais fortes à la fois, grisâtres.
Intérieurement, il n’était plus inquiet, il se sentait puissant, détenteur du pouvoir, comme celui qui pouvait avoir de grands desseins. Il dit un pas et s’aperçut véritablement que son corps avait changé et se sentait invulnérable, par la temps, par la vieillesse, sa voix était devenu grave laissant pour morte celle fluette de l’enfant. Un Ouginak vint à lui sans doute pour manger, qu’il repoussa d’une violence écrasant sa main sur son visage sur le sol, étouffant les cris de l’Ouginak tel un chien tué sauvagement. De là, il regarda sa main, emprunte de son meurtre et lécha le sang, désormais, son sang.
Comme s’il avait le savoir, comme si c’était ce qu’il devait faire, il se dirigea vers le cimetière d’Amakna, là où tout commence, et se termine. D’une main robuste il la planta dans le sol, faisant les contours de celle-ci, prononça quelques mots incompréhensibles quand le sol et les tombes se mirent à trembler, s’ouvrit une salle obscure montée d’un escalier orné de toiles d’araknes et poussiéreux. Il descendit, planta le Feca qui était là, sans doute gardien de ces lieux, rangea sa lame laissant s’écrouler le Feca, le regard vide, comme tuer sans comprendre comment un être peu rassembler tant de haine à lui seul.
Au bout de ces ombres, illuminait une urne, qui regorgeait d'une lumière étincelante. Maléficent avançait doucement, le souffle fébrile traduisant la souffrance qui remontait en lui, le regard fixe posé sur cette lumière. C’était comme dans un tableau, comme une antithèse, lumière opposée au plus sombre des êtres.
L’horloge d’Amakna fut brisée. Tout les êtres, animaux, du simple piou au plus féroces des Chênes Mou se retournèrent contre les habitants des environs. Tous furent dans l’obligation de les dominer, de se battre. Le temps de la paix était révolu. Le Mal avait trouvé son nouveau Roi, Maleficent. Brâkmar reviendrai…
Le temps allait couler, défiler, comme une rivière interminable qui tomberait en chute de sang pour l’humanité naïve, Brâkmar reprendrait ses droits, la guerre de plus belle, dévastatrice. Le monde des douze voyait une nouvelle page se tourner.
C'est ainsi que naquit le Mal absolue, souverain de Brâkmar, de part l'innocence d'un enfant, et la cruauté du bien. Poussé par les pensée de Brumaire, il règnera.
30 Octillard 641.
Dame Neslait.
Perdue dans un monde qui n’était pas le sien, elle laissa derrière elle un parchemin arraché…
« Pourquoi moi ? Sur le sol, mes pieds ne lâcheront pas maintenant, ils continueront à me porter aussi loin que ma volonté le voudra, et même si nous sommes nés pour mourir, même si l’amour ne suffit pas sur cette route, j’avancerai. »
Au dos, inscrit dans une écriture légère et maîtrisée…
« Ne fais plus de mal, ne fais plus pleurer, je ne suis plus là pour ça. Je le sais, que mon destin n’est pas ici. Même si le bien et le mal n’ont plus de sens dans ce monde, l’âme, peut encore en avoir un.» Signé, Neslait.
Désormais partie pour ne jamais revenir, Neslait, aventurière, porta son regard devant et, pour une première fois, eu la capacité d’apprécier chacun des raillons traversant sa peau, le bruit d’un ruissellement. Seulement, la vie était pour elle différente. L’amour, le rire, le soleil n’étaient plus ce qu’ils représentaient, non plus symbole de satisfaction mais de vanités, présents seulement pour une simple distraction aussi veine qu’illusions.
Une répulsion, revoir ce que nous sommes pour incarner une face cachée enfouie en nous révélée par une secousse. Son âme avait été violée par une onde de rage, ravagé le lieu sacré de son âme pour laisser naître une noirceur acceptant la fatalité de la vie, la mort, et qu’en l’attendant, elle était Neslait.
Enfermée, exploitée, Neslait était dite fille d’un chasseur réputé de Brakmâr.
Ce dernier se nommait Saketsu et était un disciple sacrieur né dans le sang. Il était connu pour ses antécédents en tant qu’assassin, prisonnier des prisons de Bonta, voleur et d’une atrocité sans mesure autre que l’infini. Ses crimes sans grâce visaient principalement les disciples eniripsa ; dans un élan de rage et brisant toute la magie de ces êtres pures ils avaient pour habitude de les attacher pour délicatement et lentement arracher leurs ailes et entendre leurs cris de douleur se propager en échos dans la grande salle qu’il tenait au secret, plaçant, en guise d'ultime châtiment, une couronne d’épine de roses démoniaques sur leurs corps tordu de souffrances, encore maintenus à une grille barbelée.
Disparu depuis des années et recherché par les Roublards les plus qualifiés de Bonta, il s’était réfugié là où ses crimes étaient divinités et où les habitants le verraient comme un artiste à la muse inspirée plutôt qu’un monstre. Ses techniques d’abatages de chasseur étaient de nature à tuer les bouftous dans une atrocité non comparable ;
gisant encore dans leur sang, une plaie sur l’abdomen, le regard perdu dans le néant de la mort, les bouftous agonisaient sur le sol rougis par l’expérience du massacre.
Neslait, avec un prénom aux consonances si rondes et pleines, était la fille de la reine Damaya, autrefois impératrice du château d’Allister. Une nuit, alors que les rues de la cité du château étaient vides, sombres et sans un bruit, le cri d’une très jeune fille se fit entendre et se rependit sur les murs de chaque paroi de la cité, faisant naître dans le cœur des habitants dépourvus et pris d’une compassion, un chagrin.
Damaya était morte d’une dague assez grande pour traverser sa poitrine et maintenir son corps encore fébrile contre le mur. Allister, entrant dans la pièce au meurtre, se mis à son tour à hurler de douleur, son cœur, brisé par la vision de sa femme assassinée avec une barbarie incompréhensible.
Dans un coin de la pièce, dans l’ombre, Saketsu laissa s’échapper un ricanement de satisfaction, comme pour exprimer son plaisir à son paroxysme.
Brusquement, des filaments s’effilèrent de ses mains attirant l’enfant impuissante et d’un éclair, ils disparurent.
Les recherches ordonnées du Roi Allister commencèrent à la seconde où il vit sa fille disparaître dans une coopération à longue distance, laissant devant lui, un Abraknyde… En vain.
Neslait, encore trop jeune pour comprendre fut enlevée et arrachée à sa cité originelle et dont elle était l’héritière.
Dans la cité sombre, elle fut jugée souveraine du mal et de la torture, descendante sur terre de Rushu, présentée comme la fille du plus grand assassin que le monde ait connu, sa chevelure à une couleur unique était vue comme signe de sa suprématie.
Parfaite dans le rôle, avant d’écrire cette lettre, elle assura ses arrières. La veille, devant assurer un discours à l’assemblée de Brakmâr, elle prit un tofu, dans lequel elle enfonçant la dague de Saketsu, la même avec laquelle sa mère fut assassinée et le jeta dans la foule. Ce n’est pas sans un pincement au cœur, qu’elle serra fort le pendentif autour de son cou recouvert de sang pour le camoufler comme relique de l’idolâtre Rushu renfermant en réalité le portrait de Damaya, et gravé au dos « Neslait la brave. » pour elle, comme plus qu’un souvenir, l’âme de ce qu’elle est réellement. Elle l’avait trouvé dans un des coffre de Saketsu durant son absence et comprit alors, que sa destinée n’était pas celle-ci et confirma son ressenti intérieur qui la guidait vers un autre lieu.
Alors, dans une brume pourpre elle laissant la foule en délire scander son nom « Lisia » que lui avait assigné Saketsu. Elle eut une pensée pour tous ces imbéciles pensant qu’elle était des leurs, une pensée pour Rushu et Brumaire qu’elle jugé petit face à son cœur étant comme un orage ravageur voulant éclater, une pensée pour la haine qu’elle portait en elle.
Elle posa donc cette lettre et parti, se retrouvant devant ce coucher de soleil, fermant les yeux, laissant pour la première fois, illuminer en elle cette lueur d’espoir et de vie emprunte de meurtres et de désillusions. Le souffle fébrile traduisant la souffrance qui remontait en elle, le regard fixe posé sur cette lumière. C’était comme dans un tableau où la rage et la plus douce des lumières se rencontraient et doucement, coula une larme le long de sa joue, épousant son destin.
Le temps allait couler, défiler, comme une rivière interminable qui tomberait en chute de sang pour l’humanité naïve.
On peut aujourd’hui se rendre dans le majestueux château d’Allister, rempli de servants, de grandes pièces illuminées. Allister, lui, était parti à la recherche de sa fille durant toutes ces années. La salle du trône restait vide, comme pour laisser transparaître l'absence d'une pièce au château, l'absence d'une vie, laissant le royaume en suspend, depuis des années. Neslait revenait.
[…]
Bonjour bonjour Saga Of Ryzom! [Ou SoR un osa qui aime "insulter en glander" m'a-t-il dit... XD]
http://img12.imageshack.us/img12/774/kaguswiineserza.png
Dans l'ordre, nous sommes Kagumi, Swiiman, Neslait et Erza-Scarlette.
http://img12.imageshack.us/img12/774/kaguswiineserza.png
Dans l'ordre, nous sommes Kagumi, Swiiman, Neslait et Erza-Scarlette.
Mais moi, c'est Neslait.
Ig, je suis une fecatte de galon 199, mais avant ça, j'étais un xelor de galon 200 et un sadida qui remonte à tellement loin que je ne vois même pas l'utilité de vous le citer.
Je viens de Ménalt, un vieux serveur, qui date de 2002 je crois. J'y joue depuis sa création, en partie avec Kagumi que je connais depuis mes 11 ans. Aujourd'hui, je construit une team avec les trois loustiques du dessus. Nous avons chacun nos comptes et c'est les yeux fermés que je leur fait confiance. Je les connais tous depuis assez longtemps pour dire qu'ils ont un bon fond et qu'ils sont dignes de ma confiance. Pour ce qui est de Ménalt, il se fait un peu vieux, on a fait le tour, un besoin de renouveau et de changer d'air, une nouvelle aventure! :)
Sinon, on Kolizéum, on pète des gueules. Personnellement j'aime bien jouer avec de nouvelles têtes et faire de nouvelles rencontres, on est sur un MMORPG après tout. J'aime bien rencontrer de nouvelle personnalités, de nouveaux joueurs, je privilégie la personne derrière l'cran plutôt qu'un stuff over buzé Kikoololkévin.
Pourquoi Kuri? Après avoir fait des recherches, Kuri avait après tout pas de si mauvais avis, alors pourquoi pas? Et puis, Erza a dit que c'était un nom de bouffe.
Pourquoi vous? Eh bien nous avons épluché les présentations de guildes faîtes sur le forum officiel de Kuri et la votre nous a plu, enfin, surtout la blague "Nous recrutons niveau 1, nous serons intransigeants, nous n'accepterons aucun niveau 0". Enfin... Après recherches plus appronfondies nous sommes en accords avec votre idéologie de guilde...
IRL, je m'appele Raphaël, j'ai 19 ans, je vis dans le Nord, j'ai arrêté mes études après le BAC, je suis un adpete de la philosophie de vie: Faire ce qu'il me plaît, agir selon ses envies, je n'aime pas rentrer dans le moule. Bref, je travaille, usine, vente... Je vais là où le vent me mène, et il faut bien faire un peu d'argent. Et après tout, on ne sait pas ce que la vie nous réserve; de toute façon, même si je n'étais pas du tout mauvais en cours, je ne voulais pas continuer... Enfin, toute une histoire.
Sinon, je suis en couple depuis plus de 2 ans, j'aime le cinéma, Dofus, sortir en général et... A peu près tout ce qu'une personne "normale" peut faire.
En espérant que cela vous aura plus... Merci de m'avoir lu! :)
...Après s'être attelé à la candidature, Neslait alla se poser à Maderstam, lire un livre...
http://img854.imageshack.us/img854/2958/neslaitscreen.png