09:47:50 01/04/2011
Everest le requin écumait les mers du globe en solitaire. Jamais, il n'avait réussi à conserver un ami plus d'une journée. Sa réputation de grand carnivore le privait déjà, de nombreuses compagnies qui, dès qu'elles le voyaient arriver, préféraient s'en aller. Et pourtant, aucun meurtre de sa part n'avait été rapporté par les journaux marins. Mais il était vrai que ceux-ci ne disaient pas toujours la vérité, alors on se méfiait. Puis, c'était bien connu, tous les requins avaient le goût du sang, alors Everest ne pouvait pas échappé à la règle. La seule compagnie qu'il réussit à garder un jour, ce fut celle d'un poisson pilote. Mais, comme Everest n'était pas très bavard, le nouveau venu s'était ennuyé, et, à la fin de la journée, il avait préféré partir. Everest était seul, tel était son destin.
Or, un jour, sa route croisa celle d'une raie mignonnette, toute petite, qui ne devait pas être très vieille. Celle-ci essayait de voler avec ses ailes trop grandes pour elle, mais visiblement, elle ne maîtrisait pas encore la technique, car elle allait un coup à gauche, un coup à droite, plongeait vers les bas fonds, puis remontait soudainement, comme propulsée par un geyser. Everest eut beau passer au large, il ne parvint pas à l'éviter. D'un coup d'aile mal calculé, la raie surgit et vint le percuter en pleine face, recouvrant les yeux du requin. Celui-ci, aveuglé sans en connaître la cause, crut à un piège en vue d'une attaque, et se défendit sans ménagement. Coup de queue puissant, vives torsions, morsures acérées. Ouf ! Voilà, il avait réussi : il s'était enfin débarrassé de son agresseur ! Son agresseur ? Quoi, cette petite bête qui flottait, là, sans vie ? Il la découvrait maintenant : la petite raie ! Zut ! Elle saignait, il l'avait touchée. Oh non, il ne voulait pas ça ! Il n'était pas un tueur.
Autour de lui, la mer se vidait. Une attaque de requin, ça faisait fuir... « Ne partez pas ! Vous n'y êtes pas ! Je ne voulais pas lui faire de mal ! » sanglota-t-il. Mais plus personne n'était là pour l'écouter. Désespéré par son geste, il regarda la mignonnette qui voletait, inerte, comme une feuille tombée d'un arbre à l'automne. Everest s'approcha d'elle, et la caressa tendrement. Il crut sentir sous sa peau, un frisson. Serait-elle encore vivante ? Il réitéra son geste, de manière un peu plus appuyée pour la faire réagir. Ouiiiiiiiiii ! Merveilleux, elle était en vie ! « Oh ma petite, ma toute belle, ma mignonnette. Ne t'inquiète pas, je vais te soigner ! Je vais bien m'occuper de toi, tu vas voir ! » Il l'emmena sur un lit d'algues douces qui la berçaient doucement. Il aspira le sang qui continuait de couler, (beurk, qu'il n'aimait pas ça !) puis posa délicatement sur la plaie asséchée, un pansement d'herbe soignante. Puis, il alla lui chercher à manger. Au fait, qu'est-ce que ça mangeait un bébé raie ? Il ramassa tout un tas de victuailles diverses. Parmi tout ça, elle aimerait forcément quelque chose ! Pour la nourrir, il utilisa un tube creux, car la pauvrette n'avait pas assez de force pour se débrouiller toute seule. Patiemment, il la soigna et attendit qu'elle récupère.
Le temps passa, et la raie recouvra petit à petit sa forme. La plaie se changeait maintenant en jolie cicatrice, où apparaissaient les marques de la mâchoire d'Everest, un beau souvenir, ma foi. Quand elle put parler, elle dit : « Bonjour Monsieur le requin. Que vous avez de grandes dents ! » « C'est pour mieux te sourire, mon enfant ! » répondit celui-ci, dans un grand rire. La pitchounette rit avec lui. Et ce fut ainsi qu'Everest ne fut plus jamais seul, mais accompagnée d'une raie qui devint immense, et qui depuis, avait appris à conduire !
Son histoire pourrait s'arrêter là, cependant...
Emu par l'histoire d'amitié qui avait lié nos deux compères, un homme s'approcha d'eux et d'un geste, une nuée d'étincelles sortie de la paume de sa main. Everest et son amie décolèrent lentement du sol, soulevés par un souffle chaud. Un nuage d'étincelles les entourait alors. Leur apparence se modifiait doucement. Une fois terminé, ils furent reposés au sol. Deux nouveaux disciples du Dieu Iop étaient nés. Le Dieu Iop leur expliqua leur nouvelle vie, puis s'en alla sourire aux lèvres.
Everest avait bien retenu l'adresse confié par son Dieu. La maison d'Astrub, portant le blason "Saga of Ryzom", où il devait rencontrer les ryzomiens. Le mot de passe pour entrer était spécial, il en pris note, pour ne pas l'oublier : T'es gonflé Michel, je regarde Classe Mannequin avec Lonewolf.
Fiches techniques :
Vous semblez être des personnes attentionnées. Votre guilde, recueille pour âmes seules, semble correspondre tout à fait à notre vie. D'accord, nous sommes deux, mais nous sommes seuls ensemble. Nous aiguiller vers vous est le meilleur choix qui ai été fait. D'après les lectures nombreuses proposées dans votre entrée, nous n'allons pas être déçus. Et nous espérons avoir la chance d'essayer de ne pas vous décevoir.
Nous avons eu connaissance de votre existence par les Dieux. Mais nous avons entendu dire qu'un membre de votre guilde annexe avait contribué à cette rencontre. Nous ne connaissons pas son nom, mais il semblerait qu'elle soit l'artisane de l'une d'entre vous. Elle est à l'origine de notre venue sur ces terres, et pour cela, nous souhaitons vous proposer nos services, aussi exhaustifs puissent ils être.
Pitchoune rejoindrait les artisans, étant elle même une chasseuse de mérite, et quand à Everest, il aimerait rencontrer leurs maîtres.
A bientôt.
Everest et Pitchoune
Texte © Valérie Bonenfant
Or, un jour, sa route croisa celle d'une raie mignonnette, toute petite, qui ne devait pas être très vieille. Celle-ci essayait de voler avec ses ailes trop grandes pour elle, mais visiblement, elle ne maîtrisait pas encore la technique, car elle allait un coup à gauche, un coup à droite, plongeait vers les bas fonds, puis remontait soudainement, comme propulsée par un geyser. Everest eut beau passer au large, il ne parvint pas à l'éviter. D'un coup d'aile mal calculé, la raie surgit et vint le percuter en pleine face, recouvrant les yeux du requin. Celui-ci, aveuglé sans en connaître la cause, crut à un piège en vue d'une attaque, et se défendit sans ménagement. Coup de queue puissant, vives torsions, morsures acérées. Ouf ! Voilà, il avait réussi : il s'était enfin débarrassé de son agresseur ! Son agresseur ? Quoi, cette petite bête qui flottait, là, sans vie ? Il la découvrait maintenant : la petite raie ! Zut ! Elle saignait, il l'avait touchée. Oh non, il ne voulait pas ça ! Il n'était pas un tueur.
Autour de lui, la mer se vidait. Une attaque de requin, ça faisait fuir... « Ne partez pas ! Vous n'y êtes pas ! Je ne voulais pas lui faire de mal ! » sanglota-t-il. Mais plus personne n'était là pour l'écouter. Désespéré par son geste, il regarda la mignonnette qui voletait, inerte, comme une feuille tombée d'un arbre à l'automne. Everest s'approcha d'elle, et la caressa tendrement. Il crut sentir sous sa peau, un frisson. Serait-elle encore vivante ? Il réitéra son geste, de manière un peu plus appuyée pour la faire réagir. Ouiiiiiiiiii ! Merveilleux, elle était en vie ! « Oh ma petite, ma toute belle, ma mignonnette. Ne t'inquiète pas, je vais te soigner ! Je vais bien m'occuper de toi, tu vas voir ! » Il l'emmena sur un lit d'algues douces qui la berçaient doucement. Il aspira le sang qui continuait de couler, (beurk, qu'il n'aimait pas ça !) puis posa délicatement sur la plaie asséchée, un pansement d'herbe soignante. Puis, il alla lui chercher à manger. Au fait, qu'est-ce que ça mangeait un bébé raie ? Il ramassa tout un tas de victuailles diverses. Parmi tout ça, elle aimerait forcément quelque chose ! Pour la nourrir, il utilisa un tube creux, car la pauvrette n'avait pas assez de force pour se débrouiller toute seule. Patiemment, il la soigna et attendit qu'elle récupère.
Le temps passa, et la raie recouvra petit à petit sa forme. La plaie se changeait maintenant en jolie cicatrice, où apparaissaient les marques de la mâchoire d'Everest, un beau souvenir, ma foi. Quand elle put parler, elle dit : « Bonjour Monsieur le requin. Que vous avez de grandes dents ! » « C'est pour mieux te sourire, mon enfant ! » répondit celui-ci, dans un grand rire. La pitchounette rit avec lui. Et ce fut ainsi qu'Everest ne fut plus jamais seul, mais accompagnée d'une raie qui devint immense, et qui depuis, avait appris à conduire !
Son histoire pourrait s'arrêter là, cependant...
Emu par l'histoire d'amitié qui avait lié nos deux compères, un homme s'approcha d'eux et d'un geste, une nuée d'étincelles sortie de la paume de sa main. Everest et son amie décolèrent lentement du sol, soulevés par un souffle chaud. Un nuage d'étincelles les entourait alors. Leur apparence se modifiait doucement. Une fois terminé, ils furent reposés au sol. Deux nouveaux disciples du Dieu Iop étaient nés. Le Dieu Iop leur expliqua leur nouvelle vie, puis s'en alla sourire aux lèvres.
Everest avait bien retenu l'adresse confié par son Dieu. La maison d'Astrub, portant le blason "Saga of Ryzom", où il devait rencontrer les ryzomiens. Le mot de passe pour entrer était spécial, il en pris note, pour ne pas l'oublier : T'es gonflé Michel, je regarde Classe Mannequin avec Lonewolf.
Fiches techniques :
Everest
Mâle
Disciple iop
De cercle 10X
Maîtrisant l'élément terre
Parcours : héros solitaire
Mâle
Disciple iop
De cercle 10X
Maîtrisant l'élément terre
Parcours : héros solitaire
Pitchoune
Femelle
Disciple iop
De cercle 7X
Maîtrisant l'élément feu.
Parcours : héroïne solitaire
Nous souhaitons rejoindre vos rangs, car c'est notre destinée. Nous avons encore beaucoup à apprendre de ce monde terrestre, et j'espère que vous pourrez nous y aider. De notre côté, nous savons également nous montrer solidaire. Lorsque quelqu'un est dans le besoin, nul doute que nous sommes prêts à lui venir en aide. Femelle
Disciple iop
De cercle 7X
Maîtrisant l'élément feu.
Parcours : héroïne solitaire
Vous semblez être des personnes attentionnées. Votre guilde, recueille pour âmes seules, semble correspondre tout à fait à notre vie. D'accord, nous sommes deux, mais nous sommes seuls ensemble. Nous aiguiller vers vous est le meilleur choix qui ai été fait. D'après les lectures nombreuses proposées dans votre entrée, nous n'allons pas être déçus. Et nous espérons avoir la chance d'essayer de ne pas vous décevoir.
Nous avons eu connaissance de votre existence par les Dieux. Mais nous avons entendu dire qu'un membre de votre guilde annexe avait contribué à cette rencontre. Nous ne connaissons pas son nom, mais il semblerait qu'elle soit l'artisane de l'une d'entre vous. Elle est à l'origine de notre venue sur ces terres, et pour cela, nous souhaitons vous proposer nos services, aussi exhaustifs puissent ils être.
Pitchoune rejoindrait les artisans, étant elle même une chasseuse de mérite, et quand à Everest, il aimerait rencontrer leurs maîtres.
A bientôt.
Everest et Pitchoune
Texte © Valérie Bonenfant