16:12:56 28/05/2018
[HRP] Ceci est un RP collectif, vous pouvez toutes et tous y participer avec le personnage de votre choix (du moment qu'il est guildé) ![/HRP]
Tout le monde est convié ! C’est dans la maison de Rewop, quartier des boulangers à Bonta, que la petite réception solennelle en l’honneur de Saga of Ryzom aura lieu. Aitvaras a beau détester cette ville envers laquelle il n’a jamais prêté allégeance, il faut bien dire que la bâtisse a été pratique pour y établir le nouveau quartier général de la guilde, puisqu’il n’est plus possible de compter sur Losgar : même si le bougre est un riche possédant, son nomadisme exacerbé lui a fait oublier de payer la taxe d’habitation due à Astrub, là où la guilde a pu prétendre à son premier quartier général grâce au sublime pavillon déniché par l’ancien meneur de guilde. Qu’importe ; l’effort en vaut la chandelle. Pour l’occasion, Aitvaras a même paré Crakinioule, sa fidèle dragodinde, d’une magnifique armure argentée. L’Osamodas a également revêtu sa couronne du Roi Gelax, apparat conseillé par Lonewolf, incontournable mécène de Saga of Ryzom.
Arrivé devant ses compagnons d’aventure depuis maintenant plus de huit ans, il sourit et les salue d’un geste royal. Agilement, il exécute un mouvement de jambe pour descendre de sa monture ; sans compter sur son pied qui reste coincé dans l’étrier. Aitvaras s’affale de tout son long sur le pavé pur de la ville blanche. Son menton s’en souviendra deux jours durant. Il se relève, se racle la gorge et se frotte le buste pour enlever la poussière – toujours pure –, devant son public amusé.
Sans plus attendre, les Ryzomiens s’exécutent. Le rez-de-chaussée a été réaménagé spécialement pour cet événement : des chaises sont disposées toutes face à une estrade de bois montée par le meneur lui-même, faute d’artisans disponibles… si bien qu’une des planches du petit escalier est assez bancale, voire carrément branlante, mais comment lui reprocher son investissement ? En entrant le premier, Aitvaras remarque immédiatement les tables poussées contre les murs et ornées de délicieuses confiseries, pâtisseries et viennoiseries, toutes cuisinées cette fois-ci par les maîtres artisans de la guilde. Il lui semble même distinguer deux plateaux avec deux étiquettes différentes, l’une parlant d’un pain au chocolat, l’autre contenant une expression en un seul mot ; pourtant, la nourriture qu’elles désignent toutes deux est curieusement la même. Sans doute une autre lubie d’Alcyona ou d’Ivremort, pense-t-il.
Le disciple d’Osamodas enjambe grossièrement l’estrade – les manières de monarque, très peu pour lui – et s’approche du pupitre pour y discourir.
Aucun son ne sort de la bouche d’Aitvaras l’espace d’un instant, même si ses lèvres continuent de bouger. Soudain, il se souvient : il est temps de respirer.
Sur ces mots, Aitvaras contemple la salle quelques secondes qui lui suffisent pour que tous ses souvenirs en guilde lui remontent à la surface.
Satisfait de son discours, il lui apparaît cette fois-ci opportun d’adopter des manières de monarque en descendant royalement les escaliers – mais c’est sans compter sur la marche branlante qu’il a remarquée tout à l’heure. Il est trop tard pour y penser, Aitvaras réalise à nouveau la figure de la planche sur sol.
Tout le monde est convié ! C’est dans la maison de Rewop, quartier des boulangers à Bonta, que la petite réception solennelle en l’honneur de Saga of Ryzom aura lieu. Aitvaras a beau détester cette ville envers laquelle il n’a jamais prêté allégeance, il faut bien dire que la bâtisse a été pratique pour y établir le nouveau quartier général de la guilde, puisqu’il n’est plus possible de compter sur Losgar : même si le bougre est un riche possédant, son nomadisme exacerbé lui a fait oublier de payer la taxe d’habitation due à Astrub, là où la guilde a pu prétendre à son premier quartier général grâce au sublime pavillon déniché par l’ancien meneur de guilde. Qu’importe ; l’effort en vaut la chandelle. Pour l’occasion, Aitvaras a même paré Crakinioule, sa fidèle dragodinde, d’une magnifique armure argentée. L’Osamodas a également revêtu sa couronne du Roi Gelax, apparat conseillé par Lonewolf, incontournable mécène de Saga of Ryzom.
Arrivé devant ses compagnons d’aventure depuis maintenant plus de huit ans, il sourit et les salue d’un geste royal. Agilement, il exécute un mouvement de jambe pour descendre de sa monture ; sans compter sur son pied qui reste coincé dans l’étrier. Aitvaras s’affale de tout son long sur le pavé pur de la ville blanche. Son menton s’en souviendra deux jours durant. Il se relève, se racle la gorge et se frotte le buste pour enlever la poussière – toujours pure –, devant son public amusé.
Aitvaras, aux Ryzomiens face à lui
Bien mes amis, entrons !
Bien mes amis, entrons !
Sans plus attendre, les Ryzomiens s’exécutent. Le rez-de-chaussée a été réaménagé spécialement pour cet événement : des chaises sont disposées toutes face à une estrade de bois montée par le meneur lui-même, faute d’artisans disponibles… si bien qu’une des planches du petit escalier est assez bancale, voire carrément branlante, mais comment lui reprocher son investissement ? En entrant le premier, Aitvaras remarque immédiatement les tables poussées contre les murs et ornées de délicieuses confiseries, pâtisseries et viennoiseries, toutes cuisinées cette fois-ci par les maîtres artisans de la guilde. Il lui semble même distinguer deux plateaux avec deux étiquettes différentes, l’une parlant d’un pain au chocolat, l’autre contenant une expression en un seul mot ; pourtant, la nourriture qu’elles désignent toutes deux est curieusement la même. Sans doute une autre lubie d’Alcyona ou d’Ivremort, pense-t-il.
Le disciple d’Osamodas enjambe grossièrement l’estrade – les manières de monarque, très peu pour lui – et s’approche du pupitre pour y discourir.
Aitvaras, aux Ryzomiens assis
Chers amis ! Dix ans. Voilà dix ans que notre guilde fut créée par un hurluberlu qui n’avait même pas conscience de ce qu’elle deviendrait. Mais Saga of Ryzom a traversé les âges et les crises sans remettre en cause ses fondements. Oh, bien sûr, la vie en guilde n’a pas toujours été rose comme son blason… Qui peut dire, parmi ceux qui ont connu la période, que la haute trahison des partisans d’Uprising l’a laissé de marbre ? Qui peut prétendre se souvenir d’une atmosphère optimiste après la vague de départs de l’an 645 ? Non, évidemment, nous avons eu nos moments de doute.
Pourtant, nous sommes ici réunis, aujourd’hui. Et je ne peux qu’être fier de voir qu’après tout ce temps et toutes ces têtes qui ont illuminé chaque jour son existence, la guilde continue à rassembler par ses valeurs. C’est cela, Saga of Ryzom, une façon de penser, un mode de vie, certains diraient même une institution. Et à quel prix a-t-elle payé cette constance ? Tous ces longs débats entre les vieux loups et louves de mer et les jeunes engagé(e)s à la vision plus progressiste, toutes ces personnes qui nous étaient chères et qui partirent lorsqu’elles ne semblèrent plus partager ses idéaux – souvent pour revenir plus tard ! –, toutes ces alliances qui se firent et se défirent. Eh bien, nous pouvons dire que dix ans de Saga of Ryzom, ce n’est pas de tout repos.
Bien sûr, je n’oublie pas tous ceux qui ont contribué à la réputation du blason rose et noir : le duo iconique de Losgar, bien qu’un peu décrédibilisé par sa banqueroute immobilière, et Lonewolf, sans qui je n’aurais jamais pu rejoindre nos rangs ; Zaynna et Ima-Gine, illustres meneuses qui ont tenu la guilde d’une main de fer même dans les périodes troubles ; et tant d’autres que citer me prendrait toute une vie, comme Tofu-touflamme, Yukinko, Sylvamazone, Selkis, Stafila, Rouquin-malin, Legion-Tak, Ivremort, Rewop…
Chers amis ! Dix ans. Voilà dix ans que notre guilde fut créée par un hurluberlu qui n’avait même pas conscience de ce qu’elle deviendrait. Mais Saga of Ryzom a traversé les âges et les crises sans remettre en cause ses fondements. Oh, bien sûr, la vie en guilde n’a pas toujours été rose comme son blason… Qui peut dire, parmi ceux qui ont connu la période, que la haute trahison des partisans d’Uprising l’a laissé de marbre ? Qui peut prétendre se souvenir d’une atmosphère optimiste après la vague de départs de l’an 645 ? Non, évidemment, nous avons eu nos moments de doute.
Pourtant, nous sommes ici réunis, aujourd’hui. Et je ne peux qu’être fier de voir qu’après tout ce temps et toutes ces têtes qui ont illuminé chaque jour son existence, la guilde continue à rassembler par ses valeurs. C’est cela, Saga of Ryzom, une façon de penser, un mode de vie, certains diraient même une institution. Et à quel prix a-t-elle payé cette constance ? Tous ces longs débats entre les vieux loups et louves de mer et les jeunes engagé(e)s à la vision plus progressiste, toutes ces personnes qui nous étaient chères et qui partirent lorsqu’elles ne semblèrent plus partager ses idéaux – souvent pour revenir plus tard ! –, toutes ces alliances qui se firent et se défirent. Eh bien, nous pouvons dire que dix ans de Saga of Ryzom, ce n’est pas de tout repos.
Bien sûr, je n’oublie pas tous ceux qui ont contribué à la réputation du blason rose et noir : le duo iconique de Losgar, bien qu’un peu décrédibilisé par sa banqueroute immobilière, et Lonewolf, sans qui je n’aurais jamais pu rejoindre nos rangs ; Zaynna et Ima-Gine, illustres meneuses qui ont tenu la guilde d’une main de fer même dans les périodes troubles ; et tant d’autres que citer me prendrait toute une vie, comme Tofu-touflamme, Yukinko, Sylvamazone, Selkis, Stafila, Rouquin-malin, Legion-Tak, Ivremort, Rewop…
Aucun son ne sort de la bouche d’Aitvaras l’espace d’un instant, même si ses lèvres continuent de bouger. Soudain, il se souvient : il est temps de respirer.
Aitvaras, aux Ryzomiens assis et en inspirant profondément
Et que dire de la génération la plus récente qui témoigne d’autant plus du caractère familial de notre communauté ? À vous tous, Ashiu, Alcyona, Asalie, Amefeudala-Joe, Mamy-Solo, Opera, Kaiser, Kaamthare, Nukkuo… Un grand merci !
Et que dire de la génération la plus récente qui témoigne d’autant plus du caractère familial de notre communauté ? À vous tous, Ashiu, Alcyona, Asalie, Amefeudala-Joe, Mamy-Solo, Opera, Kaiser, Kaamthare, Nukkuo… Un grand merci !
Sur ces mots, Aitvaras contemple la salle quelques secondes qui lui suffisent pour que tous ses souvenirs en guilde lui remontent à la surface.
Aitvaras, aux Ryzomiens assis
Si quelqu’un souhaite prendre la parole, qu’il ou elle saisisse sa chance !
Si quelqu’un souhaite prendre la parole, qu’il ou elle saisisse sa chance !
Satisfait de son discours, il lui apparaît cette fois-ci opportun d’adopter des manières de monarque en descendant royalement les escaliers – mais c’est sans compter sur la marche branlante qu’il a remarquée tout à l’heure. Il est trop tard pour y penser, Aitvaras réalise à nouveau la figure de la planche sur sol.